Immobilier et développement durable

Immobilier et développement durable épisode 1

 

 

Qu’est-ce que le développement durable ?

« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre à leurs propres besoins » Rapport Brundtland, Commission
mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, 1987.

« C’est un mode de développement qui a pour but de produire des richesses tout en veillant à
réduire les inégalités mais sans pour autant dégrader l’environnement » Wikipédia, 2014.
Le développement durable c’est aussi de l’économie, du social et toujours de l’écologie. Ces notions
vont vers un but : du vivable, du durable et du viable.
Il faut composer entre toutes ces notions, ce qui n’est vraiment pas évident.

 

 

 

Réchauffement climatique : élévation globale des températures sur la surface de la terre

Crise climatique : Le problème se pose sur le fait, non pas d’un réchauffement climatique car il s’agit d’un phénomène
cyclique, mais qu’aujourd’hui tous les 50 ans son gagne 1 degré de plus, contre tous les 700 ans
auparavant. L’activité de l’homme est donc le principal vecteur de cette conséquence. (Gaz à effet de
serre).

Gaz à effets de serre : appellation générique pour tous les gaz qui causent le réchauffement
climatique. L’augmentation des gaz à effet de serre → augmentent la température.

L’essentiel du réchauffement climatique est dû à l’activité humaine. A moindre effet, le
réchauffement peut aussi avoir pour cause une variable naturelle (0.01%).

La Chine est la grande cause du réchauffement climatique, suivie de près par les Etats unis et
ensuite par la Russie. ! Il faut tout de même ramener ses données à une logique numérique : La
chine est bien plus peuplée que d’autres pays.
Aussi, le reste du monde achète en masse auprès de la Chine, ils sont pollueurs pour les autres en
partie.

Les conséquences du réchauffement climatiques :
Les littoraux vont disparaître. Dangereux pour tous ces habitants vivant sur les littoraux. La côte
américaine en 2100 n’existera plus. Le problème se posera lorsqu’il faudra reloger tous ces
habitants.

Les tempêtes, ouragans → les dernières études disaient qu’il n’y en aurait pas forcément plus, mais
beaucoup plus violents. On ne peut pas quantifier facilement, mais on peut imaginer une
augmentation future.

On a découvert que quand les glaces du pôle nord fondent, des bulles de méthane se libèrent. Le
méthane dégagé a un pouvoir de réchauffement climatique et augmente le niveau des mers.
La fonte du pôle Nord permet l’accès à des ressources de pétroles nouvelles, et également des voies
maritimes nouvelles sont créés.

La dernière ère glaciaire : – 4°C, aujourd’hui + 4°C.

Le réchauffement climatique touche en premier les pays ne disposant pas de ressources, qui sont
donc plus vulnérables. Exemple : Le Bangladesh avec la montée du niveau des eaux va perdre 1/3
de leur surface. Par rapport à cette situation l’Inde se doute de la migration de cette population vers
son territoire. Le pays construit donc un mur entre l’Inde et le Bangladesh.

Aujourd’hui, on sait faire une société qui n’émettrai pas trop de gaz à effet de serre. Toutes les
technologies sont à notre disposition ; en particulier dans l’Immobilier.

Historique du développement durable :

Livre de Rachel Carson, 1962, Printemps silencieux : l’utilisation des pesticides réduit les
populations → l’activité humaine a un impact sur l’environnement, première fois que
scientifiquement l’on a pu prouver cela.

1965 : Conférence sur la biosphère de l’UNESCO et lancement du programme Man& Biosphère
1958 : Création du Club de Rome

1971 : Création du ministère de la protection de la nature et de l’environnement en France.

1972 : Publication du rapport The limits of Growth par le Club de Rome ; ils ont démontré que la
croissance était liée à l’extraction de matières fossiles.

1972 : 1 er sommet de la Terre à Stockholm, conférence des Nations Unies ; pas de compromis mais
principe de l’environnement comme patrimoine mondial.

1980, Publication du rapport, la stratégie mondiale pour la conservation par l’Union internationale
pour la conservation de la nature ; dans laquelle apparaît la notion de « sustainable development ».
1987 : Publication du rapport Brundtland.

1992 : Sommet de la terre à Rio : déclaration des droits et responsabilités des pays dans le domaine
environnemental.

1997 : Protocole de Kyoto : traité environnemental visant à baisser les accord inter-nation
juridiquement contraignant. Signé par 184 pays.

2009, Sommet de Copenhague : Accord mondial pour baisser les émissions de GES de 50% en
2050. Non contraignant ;

2012 : Sommet Rio+20 : pas d’accord contraignant.
2015 : COP21
2016 : COP22
2017 : COP23
2018 : COP24
2019 : COP25
2021 : COP26
2022 : COP27

Le protocole de Kyoto

La chine a ratifié ce protocole, seulement car les pays du Nord étaient contraints à des efforts sur les
émissions de gaz alors qu’elle ne commençait tout juste, et était un pays du Sud au sein du
protocole.
Le Canada a signé les accords et les a ratifiés mais finalement il a abandonné.
Le protocole de Kyoto a été un succès, car la baisse moyenne de 5.5% a été atteinte. Le Japon n’a
pas réussi (objectif -6% contre +4,4% de résultat). Grand gagnant Russie → -34% alors que 0
attendu → dû à l’éclatement de l’URSS.
La conséquence de Kyoto c’est aussi l’export d’entreprises dans d’autres pays pour satisfaire aux
exigences du traité.

La COP21

C’est la 21ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques
En 2015, un accord a abouti au rassemblement → échec à Rio et Copenhague.
• Limiter le réchauffement à 2°C
• Essayer d’aller vers les 1.5°C d’augmentation afin de sauvegarder des Etats insulaires
• Contributions par les plans d’actions de 188 pays (allant vers 2,7 à 3 degrés
d’augmentation, à condition que tous les pays engagés atteignent cette objectif).
• Révision tous les 5 ans à partir de 2020 des objectifs des payes, sans pouvoir les
baisser
• Atteindre la neutralité des émissions entre 2050 et 2100 → actuellement on émet
deux fois plus que ce que la terre peut absorber.

Financement & responsabilité

• 100 Mds d’euros (prêts et dons) à partir de 2020 consacrés à financer des projets permettant
aux pays de s’adapter aux changements climatiques.
• Responsabilité partagée mais différenciée : les pays sont obligés de contribuer, ceux en
développement contribueront sur une baisse volontaire pour aider les plus pauvres.

Ratification :

• Double critère pour que l’accord entre en vigueur : 55 pays représentant 55% des émissions
devoir avoir ratifié l’accord.
L’accord de la COP21 n’est pas coercitif, pas de sanction vraiment prévue pour punir un Etat. Donc
ne pas appliquer l’accord ou s’en retirer ne produit pas de conséquence punitive à l’égard de cet Etat.
A présent, une définition des COP qui ont suivi l’ambitieuse COP21 de Paris.

La COP 22

C’est la 22-ème conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques. Elle avait pour objectif de définir un plan d’actions par rapport à la
signature de l’Accord de Paris lors de la COP 21.
Elle se tient à Marrakech en 2016.

La COP 23

Un an après l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le climat (COP21), la conférence des
Nations Unies sur le climat (COP23), qui se tient à Bonn, en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017,
représente l’occasion pour les nations du monde entier d’afficher leur ambition en matière d’action
climatique et montrer leur détermination à respecter leurs promesses.

La COP 24

La COP24, clôturée le 15 décembre 2018 à Katowice en Pologne, a constitué une étape clé pour la
mise en œuvre effective de l’Accord de Paris. L’adoption des règles d’application ainsi que les
conclusions du dialogue Talanoa rendent ainsi pleinement opérationnel l’Accord, adopté à Paris en
2015 par 195 pays. Un an après la première édition du One Planet Summit, une trentaine d’actions
ont été lancées autour de 4 piliers : le climat, la mobilisation des financements, la protection des
océans et de la biodiversité.

La COP 25

La Conférence sur le climat (tenue à Madrid en décembre 2019 après que le Chili ait renoncé à
l’organiser en raison de troubles dans ce pays) est la Conférence des parties à la Convention des
Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Elle est chargée de veiller à ce que la
Convention (et maintenant l’Accord de Paris de 2015, qui renforce la Convention), soient mis en
œuvre.

La COP 26

C’est la 26e Conférence des Parties. Depuis 1995, ce sommet réunit chaque année les États
signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
En 2021, la COP26 se tient à Glasgow (Royaume-Uni), du 31 octobre au 12 novembre, après avoir
été reportée d’un an en raison de la crise sanitaire. Plus de 190 dirigeants mondiaux s’y retrouvent.
Des dizaines de milliers de représentants de gouvernements, de villes, de régions et d’acteurs nonétatiques (entreprises, investisseurs, ONG…) participèrent aussi à ces deux semaines de
négociations.
« Les textes approuvés constituent un compromis », avait déclaré António Guterres, Secrétaire
général des Nations Unies. « Ils reflètent les intérêts, les situations, les contradictions et le degré de
volonté politique dans le monde d’aujourd’hui. Ils marquent des étapes importantes, mais
malheureusement, la volonté politique collective n’a pas été suffisante pour surmonter certaines
contradictions profondes. » Les réductions des émissions mondiales de gaz à effet de serre ne sont
toujours pas à la hauteur de ce qu’elles devraient être pour préserver un climat vivable et le soutien
aux pays les plus vulnérables touchés par les effets des changements climatiques est encore très
insuffisant. Toutefois, la COP26 a produit de nouveaux « éléments fondamentaux » pour faire
progresser la mise en œuvre de l’Accord de Paris à travers des mesures qui peuvent amener le
monde sur une voie plus durable et sobre en carbone.

La COP 27

L’objectif pour la COP27 sera de mettre en place un programme de travail sur l’atténuation robuste et d’obtenir une ambition climatique renforcée des pays les plus en retrait, en particulier parmi les grands pays émetteurs, car en effet l’objectif de réchauffement global de 1,5 °C prévu par l’Accord de Paris reste hors d’atteinte et celui de 2 °C nécessite une réduction conséquente des émissions de tous les gaz à effet de serre d’ici 2030. Les pays développés doivent en parallèle renouveler leur engagement vis-à-vis des pays en voie de développement concernant le financement pour l’action climatique. C’est 100 milliards de dollars par an de financements pour les pays en voie de développement concernant l’action climatique qui était prévu pour la période 2020-2025, objectif qui n’a pas toujours été atteint.

8 février 2023